Les grands classiques du théâtre à (re)découvrir sur scène


Une distribution 5 étoiles, une mise en scène virevoltante signée Léna Bréban, et ce texte de Beaumarchais qu'on a l'impression de redécouvrir... Philippe Torreton incarne un Figaro irrésistible de vivacité, d’ironie et de panache, dans un spectacle à la fois drôle, politique et furieusement féministe. Les figures féminines brillent, les rebondissements s’enchaînent, et le public jubile.
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Pas de poses, pas de musée : Lavaudant donne à la pièce un souffle brut, vibrant, sans relâche. Elmosnino est un Alceste à vif, féroce et bouleversant. Mélodie Richard compose une Célimène souveraine, lumineuse, glaçante. Tout est précis, tendu, élégant. Une relecture puissante d’un monument.
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Jeunes, fougueux, décomplexés : ici, on s’amuse à fond avec les codes de Marivaux. Clowneries, légèreté, surprises visuelles… et pourtant la langue reste intacte. Un vrai plaisir de spectateur, et une superbe porte d’entrée vers les classiques.
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C’est la mort qu’on regarde en face. Sans détour, sans effets. Juste l’homme qui refuse de partir. Entre absurde et lucidité, la pièce dit tout : le déni, la peur, la fuite… et l’acceptation. Ionesco nous serre la gorge sans qu’on s’en rende compte.
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Des jeunes qui hurlent, aiment, trahissent, pleurent : Racine retrouve ici sa fièvre. La mise en scène d’Anne Coutureau joue le dépouillement, la tension monte lentement, les corps parlent autant que les vers. On frôle la folie, et c’est là que la tragédie prend.
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Tigran Mekhitarian adapte Gary avec une précision folle et une humanité désarmante. Sur scène, trois comédiens et tout un monde : l’exil, l’amour maternel, l’ambition, l’enfance. Tout est limpide, incarné, vibrant. On rit, on pleure, on court acheter le livre.
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