OVNIs scéniques : les spectacles inclassables
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Une liste de tout ce qui vaut la peine de vivre : des glaces, Meryl Streep, un coiffeur qui écoute… Mais surtout, une salle qui rit ensemble, qui joue, qui se regarde autrement. Seule en scène, Laurence Gray embarque tout le public avec une générosité folle. C’est participatif, joyeux, lumineux — et ça fait un bien fou. Un petit miracle collectif qui donne foi en la vie. Et au théâtre.
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C’est vif, sec, tendu comme un match de ping-pong émotionnel. Une joute verbale redoutable, où chaque réplique claque comme une balle coupée. Derrière le “peu importe” qui revient en boucle, tout un monde se déchire doucement : le couple, les rôles, les attentes, les silences. Une écriture affûtée, deux comédiens hallucinants de précision. Et un spectacle qui pique là où ça fait mal.
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Un spectacle qui fait sourire, réfléchir, frissonner — souvent tout ça en même temps. Michaël Hirsch mêle autobiographie, philosophie, humour et poésie avec un art de la narration qui touche au cœur. Chaque mot est pesé, chaque image fait mouche, chaque détour nous embarque un peu plus. C’est fin, drôle, brillant, joyeux. Et ça vous accompagne bien après la dernière réplique.
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Des sketchs drôles et cruels, des chansons décalées, des personnages grotesques, et surtout l’univers visuel déjanté de Valérie Lesort : Que d’espoir ! transforme les cabarets de Hanokh Levin en fresque burlesque et mordante. On rit fort, on en prend plein les yeux, et derrière les perruques géantes et les couleurs flashy, se glisse une critique sociale redoutable. Un OVNI burlesque, insolent, brillant !
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Elle aimait trop, jouait trop, vivait trop. Vivien Leigh, star incandescente d’Autant en emporte le vent, devient ici héroïne d’un vertige théâtral porté par une Caroline Silhol sidérante. C’est un solo habité, vibrant, qui traverse les obsessions, les amours, les rôles, sans jamais s’arrêter pour respirer. Une vie trop pleine, trop vive, comme un roman qu’on lit d’un trait — les yeux grands ouverts et le cœur qui serre. Un spectacle qui déborde. Et qui reste.
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