OVNIs scéniques : les spectacles inclassables

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À la croisée du jeu d’enfants et de la tragédie du monde, ce spectacle jongle entre insouciance et menace avec une virtuosité rare. On rit, on s’attendrit, puis soudain, une ombre surgit, insaisissable mais omniprésente. C’est tendre et cruel à la fois, lumineux et glaçant. Un théâtre qui flirte avec l’inexplicable et qui laisse une empreinte bien après le rideau tombé.
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Des sketchs drôles et cruels, des chansons décalées, des personnages grotesques, et surtout l’univers visuel déjanté de Valérie Lesort : Que d’espoir ! transforme les cabarets de Hanokh Levin en fresque burlesque et mordante. On rit fort, on en prend plein les yeux, et derrière les perruques géantes et les couleurs flashy, se glisse une critique sociale redoutable. Un OVNI burlesque, insolent, brillant !
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Elle aimait trop, jouait trop, vivait trop. Vivien Leigh, star incandescente d’Autant en emporte le vent, devient ici héroïne d’un vertige théâtral porté par une Caroline Silhol sidérante. C’est un solo habité, vibrant, qui traverse les obsessions, les amours, les rôles, sans jamais s’arrêter pour respirer. Une vie trop pleine, trop vive, comme un roman qu’on lit d’un trait — les yeux grands ouverts et le cœur qui serre. Un spectacle qui déborde. Et qui reste.
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