
La Tendresse
Une bande de mecs sur scène. Ils dansent, ils chantent, ils jouent, ils racontent. Ils parlent de virilité, de pudeur, de regards, de rôles qu’on leur a appris sans vraiment leur demander leur avis. La Tendresse, c’est pas vraiment une pièce classique. C’est un show qui pulse, qui groove, qui dit les choses à sa manière. Et ça parle à tout le monde.
La critique de l'Affiche
L'avis de
Mordue
Alerte banger. J'annonce : La Tendresse, c'est vraiment un spectacle fait pour moi. Ça parle d'un sujet qui me passionne, ça emprunte aux codes d'aujourd'hui, ça se raconte sur un flow qui me fait bouger la tête au quotidien, et on y voit plein de beaux mecs. Et le mieux dans tout ça ? J'étais avec quelqu'un que le sujet intéresse moins, qui ne parle pas ce langage-là, qui groove sur du Brassens et qui ne partage pas tous mes critères de beauté. Et elle a adoré. Alerte banger. J'annonce : La Tendresse, c'est un spectacle fait pour tout le monde.
La Tendresse, ce n'est pas vraiment du théâtre. C'est un show. Une performance. Ça chante beaucoup, ça danse beaucoup, parce que les stéréotypes de genre passent beaucoup par l'apparence, par la démonstration, par les mots, le rythme, le rap, les clips. Ils sont fascinants. Tout en eux est fascinant. Ils sont des corps, des voix, des postures, des gestes, des tons, des accents, des allures, des expressions, des regards. Ils sont comédiens et performers. Tout en eux est contagieux : de leur énergie à leur manière brute de se livrer, sans armure. Ils jouent avec le public, donnent tout sur scène — et ont un sens du timing parfait pour balancer leurs meilleures vannes.
C'est très intelligent, très bien construit, pas juste démonstratif. Ça dit. Ça glisse. On aborde plein de sujets, et on les aborde vraiment. Le rapport au père, la parole impossible, la violence, le doute, la peur d’être faible, l’interdit des larmes, l’injonction au courage... Les messages passent sans qu'ils aient besoin de les marteler. Ça avance par tableaux, ça s’infiltre, ça frappe sans avoir besoin de crier. On n'oublie pas le beau. Ni les vannes.
Sur scène, c'est ma génération.Celle qui fait semblant d’avoir tout compris, qui colle aux normes tout en essayant de les bousculer. Ils parviennent à être puissants et vulnérables. Forts et fragiles. Brillants et bancals. Il y a de la vie sur scène. Ça pulse. Ça transpire. Ça fait du bruit, les mecs. Ça s'agite, les mecs. Ça se trimballe en meute, les mecs. Ça crie, ça rigole, ça se frotte, ça s’échauffe. Mais c'est souvent joyeux. Les bandes, c'est joyeux quand c'est pas violent. Comme une énergie brute et tendre de cour d’école. Et toujours, les vannes.
C'est une dinguerie. Et c'est pas une vanne.
Les contenus

Bande-annonce
L'équipe artistique
Conception et mise en scène Julie Berès
Écriture et dramaturgie Kevin Keiss, Julie Berès, Lisa Guez, avec la collaboration de Alice Zeniter
Interprétation Bboy Junior, Natan Bouzy, Alexandre Liberati, Djamil Mohamed, Sacha Négrevergne, Romain Scheiner, Mohamed Seddiki
En alternance avec Marin Delavaud (Ballet de l’Opéra national du Rhin), Léopold Faurisson, Bel Abbes Fezazi, Saïd Ghanem, Guillaume Jacquemont, Tigran
Mekhitarian, Mathis Roche
Chorégraphie Jessica Noita
Référentes artistiques Alice Gozlan, Béatrice Chéramy, Julie Pilod
Création lumière Kélig Le Bars, assistée de Mathilde Domarle
Création son et musique Colombine Jacquemont
Assistant à la composition Martin Leterme
Scénographie Goury
Création costumes Caroline Tavernier, Marjolaine Mansot




























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