
Arecibo
On peut envoyer un message aux extraterrestres. Mais dire ce qu’on pense vraiment ici-bas, c’est une autre histoire. Arecibo mélange cosmos et petites lâchetés du quotidien : un spectacle qui écoute nos signaux — ceux qu’on projette dans l’espace, et ceux qu’on n’ose jamais formuler.
La critique de l'Affiche
L'avis de
Mordue
Si je devais comparer Louis Cattelat à quelqu'un, ou plutôt à quelque chose, c'est à Happy Tree Friends. Avec son allure de gendre parfait bien sapé, presque dandy, qui balance des punchlines hardcore, on retrouve ce décalage visuel/auditif du dessin-animé culte. Son petit sourire angélique et son air de ne pas y toucher créent un contraste saisissant quand il nous sort ses pires anecdotes sexuelles. C'est un ange qui crache des dingueries. Cette élégance impeccable au service d'un propos complètement trash, moi, ça m'a eue.
Mais Louis Cattelat ne se contente pas de jouer sur le choc. Il va chercher ses sujets, creuse, construit. Si vous savez déjà ce qu'est Arecibo, vous êtes un ultra bg, sinon je peux vous garantir que vous apprendrez des trucs. De son apparence de premier de la classe, il tient aussi la promesse : des envolées lyriques, une vraie recherche documentaire, pour emmener son public bien au-delà du simple stand-up vanne-après-vanne.
Et puis il y a cet art de l'image. Pas seulement des punchlines ciselées, mais des images fortes, violentes, d'une évidence glaçante. Le genre qu'on trouve presque malaisantes mais qu'on ne peut qu'applaudir tellement elles sont justes. On s'incline bien bas devant le talent – mais pas trop bas quand même, parce qu'il trouverait forcément une vanne bien dégueue à nous balancer.
Les contenus
Galerie

Bande-annonce
L'équipe artistique
De Louis Cattelat
Mise en scène Louis Cattelat
Avec Louis Cattelat





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