Absalon, Absalon !

Absalon, Absalon !

Plus à l'affiche
Résumé

C’est l’histoire d’un homme qui veut fonder un empire dans le Sud des États-Unis… et rate tout. Une fresque hantée, portée par une troupe d’acteurs et de musiciens, où les fantômes du passé ressurgissent. Théâtre, littérature, musique : un voyage sensoriel dans les failles du rêve américain.

Jusqu'au 
April 11, 2025
À partir du 
5h
Mordue
L'avis de 
Mordue
« Sentir. Ressentir. On sent la misère, on sent la violence. On sent que ça déborde. »
Je réserve

La critique de l'Affiche

Mordue

L'avis de 

Mordue

Est-ce qu’on peut vraiment conseiller un spectacle dont on sort conscient d’être passé à côté d’une partie de l’histoire ? Apparemment oui. Ce n’est pas un spectacle que je conseillerais à tout le monde. Pas parce qu’il est particulièrement complexe ou exigeant, mais parce qu’il est dense. Il est rude. Il bouscule. Il prend de l’énergie. Il est bruyant. Il ne se laisse pas apprivoiser facilement. Il faut accepter de ne pas tout saisir, de rester un peu perdu, et malgré tout, de continuer.

J’ai souvent comparé des pièces à l’effet que me fait un page turner. Cette envie d’enchaîner, de savoir, d’avancer dans l’histoire. De connaître “la fin”. Ici, on n’est pas loin, mais ce n’est pas tout à fait ça. Ce n’est pas un page turner, c’est une fresque. Une fresque familiale et historique dans laquelle on se plonge avec un autre rythme. Parce que tout d’un coup, même si on ne comprend pas tout, on est happé. Par l’image. Par l’intensité. Par l’ambiance. Par ce qui dépasse le récit.

Il y a des spectacles où c’est l’histoire qui nous emporte, qui nous fait oublier le reste, qui nous fait décoller du siège. Ici c’est différent - l’histoire, je n'ai pas tout compris. Alors, c’est quoi ? Peut-être tout le reste. C’est comme en boîte quand on se met à danser : on ne sait pas trop pourquoi, peut-être parce que tout le monde danse, peut-être parce que la musique est un peu forte. Ce spectacle fait tout pour nous intégrer. Il doit savoir qu’on est parfois un peu paumé. Et pourtant il ne nous lâche jamais. Il nous empêche de lâcher.

C’est un spectacle total. Comme une succession de tableaux. Il y a le récit, évidemment, mais pas que. Il y a l’image, la musique, la danse, les couleurs un peu sales, le bruit, l’orage, la poussière. C’est toute une ambiance qui nous enveloppe. Comprendre n’est pas l’essentiel. Il faut sentir. Ressentir. On sent la misère, on sent la violence. On sent que ça déborde.

Il y a plusieurs niveaux de lecture. Je prends l’humain. Les relations familiales. Je rate probablement une grande part de l’histoire des États-Unis. C’est dense, c’est moins intuitif pour moi, c’est pas grave. Il m’a donné un aperçu de l’univers de Faulkner que je ne côtoierai sans doute plus jamais. Et il m’a attrapé ailleurs. Il m’a tenue. Il m’a secouée. Je prends. Et je crois que c’est ça, au fond, qui me reste.

Les contenus

No items found.
Nos recoS

Vous aimerez aussi

Plus à l'affiche
Maintenant je n'écris plus qu'en français
L'avis de l'Affiche
« Vous pensiez être à l’abri ? Entrez. »
Plus à l'affiche
Bérénice
L'avis de l'Affiche
« Une Bérénice bilingue, sensuelle, viscérale. »
Plus à l'affiche
Le Moche
L'avis de l'Affiche
« Que vous soyez beau ou moche, vous rirez forcément ! »
Plus à l'affiche
Œdipe Roi
L'avis de l'Affiche
« Sophocle, showrunner avant l’heure. »
L'Injuste
L'Injuste
L'avis de l'Affiche
« Une interprétation de haut vol et un texte passionnant. »
Big Mother
Big Mother
L'avis de l'Affiche
« Un spectacle en hypertension ! »
La Séparation
La Séparation
L'avis de l'Affiche
« Françon transforme l’impossible en évidence. »
On ne jouait pas à la pétanque dans le ghetto de Varsovie
On ne jouait pas à la pétanque dans le ghetto de Varsovie
L'avis de l'Affiche
« Un acte de transmission, intime et universel. »
Plus à l'affiche
Le Conte d'hiver
L'avis de l'Affiche
« Ça secoue, ça enchante, c'est brillant. »
Plus à l'affiche
On ne jouait pas à la pétanque dans le ghetto de Varsovie
L'avis de l'Affiche
« Un acte de transmission, intime et universel. »
Plus à l'affiche
Le livre de l'intranquilité
L'avis de l'Affiche
« Pessoa, dans Matrix, il prend la pilule rouge. Et vous ? »
Plus à l'affiche
Titizé
L'avis de l'Affiche
« Le sourire sur toutes les lèvres, adultes comme enfants. »
Titizé
Titizé
L'avis de l'Affiche
« Le sourire sur toutes les lèvres, adultes comme enfants. »
Dernier coup de ciseaux
Dernier coup de ciseaux
L'avis de l'Affiche
« Plus que résoudre le meurtre, saurez-vous lâcher prise ? »
Nora Hamzawi
Nora Hamzawi
L'avis de l'Affiche
« Netflix, c’était l’entrée. Là, c'est le plat étoilé. »
La disparition de Josef Mengele
La disparition de Josef Mengele
L'avis de l'Affiche
« Un livre vivant terrifiant, passionnant et si important. »
Pourquoi les gens qui sèment
Pourquoi les gens qui sèment
L'avis de l'Affiche
« Impossible de décrocher. »
Encrées, le spectacle musical
Encrées, le spectacle musical
L'avis de l'Affiche
« Une épopée musicale, pop et ultra vivante. »
Toutes les autres
Toutes les autres
L'avis de l'Affiche
« Un duo touchant, pudique, profondément humain. »
Une heure à t'attendre
Une heure à t'attendre
L'avis de l'Affiche
« Un duel de haut vol. »
Frère(s), l'étoffe d'un chef
Frère(s), l'étoffe d'un chef
L'avis de l'Affiche
« Aussi haletant qu'une finale de Top Chef ! »
En attendant Godot
En attendant Godot
L'avis de l'Affiche
« Un duo qui donne chair à l’absurde. »
Le Malade imaginaire
Le Malade imaginaire
L'avis de l'Affiche
« Une version époustouflante du Malade d’aujourd’hui. »
Pfiou-Pfiou
Pfiou-Pfiou
L'avis de l'Affiche
« Une comédie légère et décomplexée ! »
Newsletter

Ne manquez pas nos dernières actualités

Merci pour l'inscription à notre newsletter ! À très vite !
Oops! Something went wrong while submitting the form.