
On ne jouait pas à la pétanque dans le ghetto de Varsovie
Et si Freud avait été le psy d’Hitler ? Le mal absolu aurait-il pu être évité ? Dans ce « stand-up d’art et d’essai, conférence et confidence, mi-idiot, mi-intello », Éric Feldman explore avec humour et gravité les traumatismes des « enfants cachés » survivants de la Shoah : ses propres parents, oncles et tantes. Un tourbillon de pensées, d’émotions, de rires et de souvenirs.
La critique de l'Affiche
L'avis de
Benjamin
Seul sur scène, Éric Feldman évoque un passé qui ne passe pas. Comme chez tant de descendants de survivants, la Shoah agit comme un traumatisme héréditaire, sourd et persistant. Dans un flot de pensées parfois fragmentées, il donne corps aux absences et aux silences, devenus névroses ou angoisses enfouies. Seule la psychanalyse semble permettre d’en déchiffrer les ressorts et d’en nommer les traces invisibles.
Et pourtant, malgré la gravité du propos, le spectacle reste d’une légèreté surprenante, porté par un humour souvent mordant, parfois absurde. De ce décalage nait sa force : rire de l’indicible, non pour l’atténuer, mais pour mieux le regarder en face.
On ne jouait pas à la pétanque dans le ghetto de Varsovie est aussi un hommage touchant à la culture yiddish — cette culture partagée par les Juifs d’Europe de l’Est, décimée avec celles et ceux qui la faisaient vivre. En redonnant souffle à sa langue, son théâtre, sa musique, son humour, Éric Feldman accomplit bien plus qu’un devoir de mémoire : il engage un véritable acte de transmission, à la fois intime et universel.
Les contenus

Bande-annonce
L'équipe artistique
Texte et interprétation Eric Feldman
Mise en scène et collaboration à la dramaturgie Olivier Veillon
Soutien amical à la dramaturgie et à la mise en scène Joël Pommerat
Création lumière et espace scénique Sallahdyn Khatir
Création sonore et régie générale Louise Prieur




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